La deuxième étape de la construction du budget 2019 vient d’être franchie : après l’adoption de la lettre d’orientation budgétaire en congrès, le CA de l’université vient d’adopter le budget N1-N2, qui ventile les moyens dans les différentes fonctions de notre établissement.
Ainsi, il faut noter plusieurs évolutions significatives qui résultent de décisions politiques, et non d’évolutions budgétaires contraintes.
En ce qui concerne les heures de formation, la politique consiste à charger les personnels titulaires, avec une large augmentation des heures complémentaires, poursuivre le gel des recrutements et baisser le nombre de missions complémentaires d’enseignement pour les doctorants :
- + heures complémentaires : +707 k€ sur 8067 k€ en 2018 (+9%) ;
- – missions complémentaires : -127 k€ sur 1377 k€ en 2018 (-9%).
En ce qui concerne le financement des missions, la politique consiste à utiliser une partie de l’augmentation des recettes propres (+1107 k€ (+8%), dont +846 k€ (+9%) de droits d’inscription) et à baisser les dotations accessibles par appel à projet, pour pouvoir financer les projets politiques :
- – soutien à la formation : -400 k€ sur 1000 k€ en 2018 (-40%) ;
- – soutien à la recherche : -400 k€ sur 1000 k€ en 2018 (-40%) ;
- + budget de fonctionnement des “entités spécifiques” (EASE, MSA) : +1150 k€ sur 0 € en 2018 (+∞%) ;
- + soutien à la valorisation (réintégration des actifs ADUEIS-SILABE) : +300 k€ sur 75 k€ en 2018 (+400%).
En donnant la priorité aux activités commerciales au détriment de nos missions principales d’enseignement et de recherche, le budget N1N2 est bien conforme aux orientations politiques fixées proposée par la présidence dans la lettre d’orientation budgétaire adoptée par le conseil d’administration en congrès.
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