Profession de foi

Le 17 novembre, vous êtes appelés à élire vos représentants à la Commission de la Recherche, à la Commission de la Formation et de la Vie Universitaire et au Conseil d’Administration (CA). Avec les 6 élus du collège personnels BIATSS, les 6 élus du collège étudiants et les 8 personnalités extérieures, vos 16 élus au CA  éliront la présidente ou le président de l’Université de Strasbourg.

Les candidats des listes Alternative 2017 portent un projet à la fois ambitieux et réaliste, centré sur nos missions fondamentales que sont l’enseignement et la recherche.  Ils soutiennent la candidature d’Hélène Michel, tête de liste Alternative 2017 dans le collège A au CA, à la présidence de l’Université de Strasbourg.

Avec elle et les candidats des listes Alternative 2017, après huit ans d’une politique qui a montré ses limites, vous avez le choix.

Le choix de donner un nouveau souffle à l’Université de Strasbourg avec une équipe renouvelée, soucieuse de mettre en œuvre un programme issu de la communauté universitaire.

  • Les candidats des listes Alternative 2017 sont des collègues au plus près des réalités des composantes et des unités de recherche et reconnaissent le rôle de tous les acteurs de l’université -étudiants, BIATSS, chercheurs, enseignants-chercheurs et enseignants- dans le fonctionnement, comme dans les succès, de notre université.
  • Ils s’engagent à être à l’écoute, avec bienveillance, de la communauté universitaire pour l’accompagner dans ses projets. Dans la confiance et la coopération, ils respecteront la diversité des composantes et des unités de recherche.
  • L’équipe de direction qui sera proposée s’appuiera sur les conseils centraux qui exerceront pleinement leur rôle de définition et de contrôle de la politique universitaire.

Le choix d’améliorer vos conditions de travail dans les composantes et dans les unités de recherche. Les candidats des listes Alternative 2017 s’engagent à :

  • améliorer les conditions matérielles de travail, en rénovant les locaux vétustes et en assurant la qualité du cadre de vie sur les campus ;
  • réduire les charges administratives qui pèsent sur les activités des chercheurs et des enseignants en allégeant les procédures et les évaluations ;
  • réduire la concurrence entre collègues, entre composantes et laboratoires, en favorisant au contraire les coopérations. Cela passe par davantage de financements pérennes, permettant de penser nos missions sur le temps long, au détriment de la multiplication des appels à projets ;
  • mettre fin à la politique de gel des postes et ouvrir progressivement le recrutement, en redéployant les postes des personnels enseignants et BIATSS au plus près des missions et des besoins dans les composantes et les services.

Le choix de restaurer la transparence dans la définition des orientations universitaires, dans l’attribution des financements et dans l’évaluation des réalisations. Les candidats des listes Alternative 2017 s’engagent à :

  • redonner aux conseils centraux toute leur place dans le processus décisionnel ;
  • repenser, selon des critères clairs et connus de tous, le mode de répartition des crédits de recherche et d’enseignement ;
  • clarifier l’attribution des financements de l’IdEx ;
  • rendre régulièrement des comptes à la communauté universitaire.

Le choix d’une politique de formation ambitieuse, et pas seulement « soutenable », permettant d’accueillir les étudiants dans de meilleures conditions. Les candidats des listes Alternative 2017 s’engagent à :

  • mobiliser les moyens disponibles pour mettre fin à l’austérité pratiquée depuis 2012 qui a eu un impact regrettable sur l’offre de formation et la réussite des étudiants ;
  • affecter les volumes horaires nécessaires aux enseignements de licence. Des groupes de travaux dirigés à plus de 50 étudiants sont une véritable aberration ;
  • réserver les mutualisations à des objectifs pédagogiques définis par les équipes enseignantes ;
  • redonner aux composantes les moyens nécessaires à la réalisation de leur mission de formation. « L’innovation pédagogique » ne pourra pas seule compenser le manque d’encadrement et des conditions matérielles défaillantes.

Le choix de permettre à toutes les équipes de recherche de développer une activité exigeante et ambitieuse. L’Université de Strasbourg possède un capital de recherche exceptionnel en qualité et en diversité. Les équipes de recherche sont le premier niveau d’élaboration de ce bien commun. Pour développer ce potentiel, les candidats des listes Alternative 2017 s’engagent à :

  • augmenter les crédits récurrents de sorte que les unités de recherche soient moins dépendantes de la compétition organisée par les procédures d’appels à projets, et qu’elles puissent garder l’initiative de la définition de leur politique scientifique ;
  • développer des emplois de soutien à la recherche ;
  • mener une réflexion sur le financement des stages de master, afin de soulager de cette charge les budgets des laboratoires et garantir une formation de qualité avec une offre de stages élargie ;
  • prendre position dans le débat national en faveur du renforcement des budgets récurrents comme de la simplification et de la clarification des processus d’évaluation.

L’exigence et la qualité de la recherche et de l’enseignement à l’Université sont les priorités des candidats des listes Alternative 2017. Attachés à assurer le renouvellement des savoirs et à proposer une offre de formation adaptée aux besoins du monde actuel, ils se donnent pour objectif de bâtir une université qui exercera pleinement ses missions de service public.

Le 17 novembre, vous avez le choix d’une autre politique pour une grande université européenne reposant sur une tradition humaniste, laïque et scientifique, largement pluridisciplinaire et transdisciplinaire.