Préparation de la rentrée de septembre 2020
Pour la rentrée de septembre, des éléments de cadrage vont être diffusés dans les prochains jours auprès des directions de composante (plan « OURS »). Fin juin, l’université devrait recevoir d’autres éléments de cadrage du ministère. Les conditions concrètes de rentrée seront définies en septembre.
La seule façon d’éviter cette incertitude est de décider dès aujourd’hui de basculer certains types d’enseignement à distance, comme l’a fait l’Université de Stanford, ce que la présidence de l’Université de Strasbourg ne souhaite pas faire.
Des enquêtes vont être conduites auprès des étudiants, directions, et personnels dans la perspective de produire des éléments de décision pour la mise en œuvre de la rentrée.
Comptes financiers 2019
Diverses modifications d’écritures comptables rendent le budget difficilement compréhensible. Aucune lecture politique n’a été présentée. La marge de manoeuvre financière de l’établissement n’a pas été identifiée, néanmoins le document approuvé précise que « Le résultat de fonctionnement de l’établissement principal est excédentaire et s’élève à 3 551 768,65 €. ». Ce résultat correspond aux sommes non dépensées dans l’année, et il était de 2,8 M€ en 2018, 4,6 M€ en 2017, 7,7 M€ en 2016, 8,5 M€ en 2015, et 8,7 M€ en 2014, soit plus de 35 millions d’euros sur cette période.
Les détails budgétaires des filiales et fondations ont été refusés aux administrateurs. D’abord parce que, malgré ce défaut de transparence, « la transparence est totale ». Ensuite parce que, malgré que ces filiales et fondations sont sous le contrôle de l’université que les tutelles CNRS et INSERM ne sont qu’invitées, les administrateurs de l’université n’ont pas à se prononcer sur les décision des tutelles CNRS et INSERM.
Comme chaque année, une présentation synthétique de l’utilisation pluriannuelle de l’IDEX par projet a été demandée à la présidence. Comme chaque année, la présidence a assuré que ce serait fait. La fin du mandat actuel devrait permettre cette fois-ci d’écourter l’attente.
Pour plus de détails, retrouvez les réponses aux questions que nous avons posé par écrit.
SPSI – schéma pluriannuel de stratégie immobilière / Dévolution du patrimoine
L’examen du projet de SPSI par la Direction générale des finances publiques en date du 17 janvier 2020 recommande de développer le volet valorisation du patrimoine, « dans l’optique d’une prochaine demande de transfert de propriété du patrimoine mis à disposition par l’Etat ».
Lors du CA du 21 janvier 2020, M. le président avait indiqué concernant la dévolution du patrimoine que « la gouvernance de l’université n’a pris aucune décision ». La présidence a ensuite pris rendez-vous avec le ministère fin mars pour « négocier la dévolution ». Ce rendez-vous a été annulé et devrait être reprogrammé prochainement.
La présidence estime que le ministère peut imposer la dévolution, et qu’il est donc préférable de la négocier. Elle n’estime pas que ce pouvoir du ministère déséquilibre la négociation, et refuse l’aide des administrateurs pour y peser. Elle réfute l’existence d’un rapport de force avec le ministère « puisque c’est une tutelle ».
Le CA sera de nouveau consulté une fois que la dévolution sera actée, et il adoptera le plan de la présidence sans moyen ni de le refuser, ni de le modifier, ni même de contrôler sa pertinence. D’après le président, le CA est ainsi « l’alpha et l’oméga de la dévolution ».
GIP FUN – France Université numérique
Le document approuvé par le CA indique que « l’Université de Strasbourg a bénéficié d’une dotation au titre des actions spécifiques sous référence “Subvention au titre de CréaMOOCs” d’un montant de 70 k€ pour soutenir la production de MOOCs et de formations en ligne. » puisque « A ce jour l’université de Strasbourg a créé et diffusé 2 MOOCs », pour une diffusion totale de 3 sessions, et ajoute que « Un troisième MOOC (Système complexe) a été réalisé mais non diffusé à ce jour. ».
Il renouvelle « Le niveau d’adhésion de l’Université de Strasbourg est de 5000 € par an, nous permettant actuellement de jouer 2 nouveaux MOOCs par an. »
Lors du Conseil académique du 30 septembre 2014, les MOOCs étaient présentés comme une priorité stratégique de l’université (« Le sujet des MOOC est incontournable. »). Aujourd’hui, au vu des performance de l’université dans le domaine, la présidence estime qu’il n’est pas nécessaire de réorienter la politique de l’université, encore moins de l’arrêter. Elle n’estime pas nécessaire de se prononcer sur sa réussite. Elle ajoute que les MOOCs ne sont pas une priorité stratégique de l’université.
Elle estime qu’il est naturel qu’un MOOC ne soit pas rejoué « dès lors qu’il a trouvé son public », et que le seuil de réussite d’un MOOC est lorsque plus de 5% des participant vont jusqu’au bout.
Elle estime ensuite que l’adhésion permettra de jouer de nouveaux MOOCs.