CA du 09/05/2017

Définition stratégique de l’Université

  • Nombre de points soumis à discussion : 7 (19)
  • Nombre de points remontés à l’initiative des administrateurs : 2 (12)
  • Nombre de points non soumis à discussion : 18 (78)
  • Nombre de décisions : 0 (0)

Les points non soumis à discussion sont approuvés en bloc par un seul vote. Entre parenthèses se trouve le décompte depuis la constitution de ce CA. Le décompte du nombre de décisions n’inclut pas les approbations sans amendement de propositions soumises au conseil.

Documents en ligne : documents et PV.

Résumé

Le PV de cette séance confirme en tout point la lettre d’information de mai 2017. Alors que la priorité de l’établissement était jusqu’ici la préservation des missions coeur de métier ordinaires, l’Université opère maintenant un changement profond de stratégie pour s’adapter à un marché ouvert de l’ESR par une logique d’exception :

  • de rares postes contractuels mieux rémunérés plutôt que des postes de fonctionnaires en nombre suffisant ;
  • de grands projets immobiliers plutôt que l’entretien de l’existant ;
  • le financement de grands projets de recherche plutôt que la réaffirmation de la liberté des chercheurs.

Points soumis à discussion

2.1 Rapport annuel 2016 du comité d’audit (pp. 6 à 8)

Le principal rôle du comité d’audit est d’éclairer les administrateurs sur la connaissance que l’université a de ses risques et d’apporter des conseils pour contribuer à maîtriser ces risques.

Le rapport annuel 2016 indique un nombre de recommandations particulièrement élevé pour la fonction communication (16), mais ces recommandations ne sont pas publiques. (p. 7)

De plus, “Le comité d’audit relève que la poursuite de la maîtrise de sa situation financière lui permet de dégager certaines marges de manœuvre. Il reste déterminant que l’université se concentre sur des orientations responsables en la matière. […] Il s’agit là des équilibres financiers qu’il faut continuer à maîtriser sans toutefois nuire à la qualité de

l’offre de formation, à l’accueil pédagogique et à l’implication dans la recherche.” (p. 7), en d’autres termes, les orientations responsables favorisent les missions coeur de métier ordinaires de l’université.

Le rapport est adopté à l’unanimité.

2.2 Renouvellement du médiateur de l’université (pp. 9 à 11)

  1. Hugues DREYSSE est élu à ce poste malgré les réserves émises en raison de ses précédents mandats de Vice-Président Ressources-Humaines.

Cette désignation est approuvée à 23 voix pour, 9 contre et 2 abstentions.

2.3 Approbation du Projet Annuel de Performance de l’établissement 2017 (pp. 11 à 15)

Le projet annuel de performance de l’établissement (PAPé) est habituellement annexé au projet du budget, ce qui n’a pas été le cas en décembre 2016. Il s’agit d’une obligation légale de la “loi LOLF, votée en août 2001, qui instaure la performance dans les fonctions publiques en vue d’une adaptation à un marché ouvert”. La majorité des indicateurs atteint la cible fixée par le ministère, cependant certains sont sous le seuil de vigilance ou d’alerte, comme par exemple le “taux d’endo-recrutement des professeurs” (2/3 depuis 2014 alors que la cible est de 1/3 (p. 13)), sans que l’établissement ou le ministère ne prenne de mesure. En réalité, il ne s’agit pas d’un outil de pilotage, mais d’un outil d’évaluation de l’adaptation au marché : alors que la plupart des ressources propres baissent (-40% de taxe d’apprentissage, -50% sur les autres subventions), les recettes sur droits d’inscriptions augmentent 2 à 3 fois plus vite que le nombre d’étudiants, grâce au développement des DU (p. 14). Il permet de connaître les perspectives de renforcement de l’autonomie de l’établissement.

Le PAPé est adopté avec 27 voix pour et 7 abstentions.

2.4 Bilan d’activité de la SATT (pp.15 à 17)

L’intérêt de la SATT, structure de droit privé alors que l’Université possède déjà un service de valorisation, est de “fonctionner sur un système de contraintes moins lourd que la gestion dans le secteur public [pour] une capacité de réactivité plus importante”. De plus, “la capacité d’investissement oscillait entre 800 k€ et 1 M€ par an ; elle a été multipliée par 7 au sein de la SATT Conectus” grâce à l’augmentation des fonds injectés dans le dispositif (p. 16). “[L’Université] est actionnaire à 26 % du capital” et ses représentants sont le VP Valorisation et relations avec le monde socio-économique et le Directeur Général des Services. Le Conseil d’Administration n’y a pas de représentant et n’a aucun contrôle sur cette structure (p. 17).

2.5 Plan pluriannuel d’investissement (PPI) – Mise à jour 2017 (pp. 17 à 22)

Le plan pluriannuel d’investissement (PPI), mis à jour, complète le budget primitif 2017. Afin de permettre aux entités de l’université d’engager les travaux et de les terminer avant la fin de l’année civile, il est présenté avant le budget rectificatif.

Il est important de noter que “ce PPI n’est possible que parce que le résultat de l’université est positif” (p. 17). En d’autres termes, il relève d’une logique d’exception :

  • il est financé par les économies faites sur le fonctionnement de l’Université (8M€ par an depuis 3 ans, soit plus de 100 ans de salaire de MCF) (p. 21) ;
  • il se concentre sur une petite partie de la communauté : “pas de saupoudrage” (p. 17) “même si ce PPI ne couvre qu’une petite partie des demandes, il est important pour ceux qui en bénéficient” (p. 18) ;
  • il prévoit de diviser par 4 les “investissements pédagogiques” (p. 49) et de multiplier par 10 le “Complément Opération Campus”, qui est ce que l’Université ajoute au Contrat de plan Etat-Région (p. 48).

Le but de la présentation était d’être pédagogique, plutôt que comptable et financière” (p. 18), ainsi les projets sont présentés par des photos de chantiers (pp. 51 à 59), et ne sont pas discutés individuellement. L’objet, les opportunités et risques de chacun ne sont pas présentés. La stratégie générale derrière cette hausse massive des investissements immobiliers n’est pas non plus présentée. Ce PPI engage potentiellement 37,5 M€, soit environ 600 ans de salaire de MCF (p. 21). Cette comparaison est refusée par le Président (p. 20).

Le PPI est adopté par 30 voix pour, 2 contre et 2 abstentions.

2.6 Plan d’action HRS4R (pp. 22 à 27)

L’université s’est engagée, par décision du Conseil d’Administration en juin 2016, “à aller chercher un label européen appelé HRS4R” (p. 22). La discussion confirme en tout point le vadémécum sur le sujet, et relève d’une logique d’exception :

  • la Commission européenne conditionne ses financements : ils sont à la fois les plus importants et les plus concentrés (70 personnels sur 17 unités de recherche – l’Université en compte 72), en échange de restrictions des libertés de l’ensemble des chercheurs de l’établissement (p. 26) ;
  • le plan d’action est un mélange de mesures qui “frôlent la naïveté” (p. 23) “parfois loin de la réalité du terrain et un peu en décalage avec la pratique, voire la politique de l’université, sur l’évaluation notamment” (p. 24) et de mesures qui changent profondément notre système : le recrutement “limité” de collègues précaires jusqu’au professorat pour “une réactivité et une compétitivité avec les grandes universités internationales” (p. 24 et 25) ;
  • d’après le porteur du projet, “Cela entraîne une évolution perpétuelle de plan d’action, les actions mises en œuvre en suscitant de nouvelles, et un maintien à jour de l’université avec les préconisations européennes de gestion RH de la recherche” (p. 23). Ces préconisations seront adoptées aveuglément puisque le CA de l’Université n’est pas “le lieu pour débattre des intentions de l’Union européenne” (p. 26).

D’après le Président, le nombre de postes de MCF ordinaires (32 pour 1450 candidats) ne dépend pas de l’Université mais “de politique nationale” (p. 25), “ce plan d’action […] en est à ses débuts de cheminement dans l’université” (p. 26) et “la démocratie permet de voter contre”. Heureusement, “les chercheurs se mobiliseront lorsque leur liberté sera menacée” (p. 23).

En attendant, le plan est adopté par 25 voix pour, 7 contre et 2 abstentions.

Points remontés

3.4.3.3 Demande de soutien à l’École d’Été de l’Université Franco-Azerbaïdjanaise du 1er au 15 juillet 2017 (pp 27 à 29)

Alors qu’il avait été annoncé que ce projet était entièrement supporté par le gouvernement azerbaïdjanais, il est demandé aux administrateurs de voter une subvention de 15 000 € pour une école d’été. La CFVU s’était prononcée contre, c’est pourquoi le point a été placé parmi les 18 points non soumis à discussion au CA.

Remontée en point soumis à discussion, cette mesure est adoptée par le CA à 23 voix pour, 6 contre et 5 abstentions.

La proposition “de placer les délibérations rejetées en CFVU directement en points soumis à discussion” est refusée par le président (p. 29).

3.10 Fondation Unistra : désignation des représentants de l’université au conseil d’administration de la fondation de l’université (pp. 29 à 30)

La fondation de l’Université de Strasbourg demande qu’un certain nombre de sièges de son conseil d’administration soient occupés par des personnes ès qualités, à savoir le premier vice-président, le vice-président en charge des relations avec les entreprises et de la valorisation et le vice-président Vie universitaire” (p. 29). Il est proposé d’y adjoindre des administrateurs élus, en sus du personnel BIATSS désigné par le CA depuis l’an dernier. La proposition est rejetée en raison du fait que d’après le Président “la fondation souhaite avoir

dans son CA les personnes mentionnées précédemment”.

Cette désignation est approuvée à l’unanimité.

Motion de soutien à Pinar SELEK

Suite au refus du Président d’adopter une motion de soutien aux universitaires turcs et en particulier à Pinar SELEK lors du CA du 28/02/2017, il est de nouveau proposé une motion, sur le modèle de celle adoptée à l’unanimité par le Conseil scientifique du CNRS. Elle est refusée par le Président, qui “trouve la motion longue”. Une motion plus courte est finalement adoptée après une ultime demande de modification de la part du Président.

Ainsi, cette motion est la seule chose qui ait été refusée et amendée par le CA cette année. Tous les autres documents ont été adoptés sans qu’aucune modification n’ait pu être faite.

Cette motion est adoptée par 33 voix pour et 1 abstention.

Congrès du 27/06/2017

Congrès d’orientation budgétaire

Documents en ligne.

1. Point d’information (pp. 5 à 6)

Suite aux revendications des représentants des doctorants, la présidence a pris l’engagement de raccourcir à deux mois les délais de paiement des vacations, et de rendre plus visibles les possibilités existantes d’exonération des frais d’inscription.

2. Rapport d’activité 2016 de la fondation (pp. 6 à 10)

La campagne de levée de fonds 2016 présente plusieurs caractéristiques : un nombre sans précédent de donateurs, une absence de grand don, et une collecte totale qui n’a jamais été aussi basse. Au final, le budget de la fondation est de 800k€, et elle a collecté 1200k€. Cependant, le résultat de l’année 2017 devrait être meilleur.

Cette difficulté est expliquée par l’extrême concurrence avec les autres universités, et il est noté que le travail réalisé aujourd’hui portera ses fruits dans une cinquantaine d’années.

3. Rapport annuel d’activité présenté par le président (pp. 10 à 12)

Le président présente les actions positives de l’université, ce qui ne suscite ni commentaire ni question.

Le rapport est adopté à 68 voix pour et 29 abstentions, expliquées par le fait que de nombreux points présentés sont antérieurs à la mandature actuelle.

4. Débat d’orientation budgétaire, Lettre d’orientation budgétaire (pp. 10 à 24)

En séance, M. Pabst, VP Finance, ainsi que l’équipe présidentielle répondent en détail aux questions que nous avions transmises en amont du congrès.

Le PV confirme en tout point notre analyse : la lettre d’orientation budgétaire porte un changement majeur de stratégie, en mettant l’effort budgétaire sur des actions de visibilité et de valorisation, au détriment des missions cœur de métier.

Plusieurs points sont discutés.

Il est décidé que 0,8M€ seront provisionnés pour s’acquitter de la contribution au fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique. Aucune politique de recrutement de personnels handicapés n’est envisagée (p. 14).

Ensuite, il est discuté de l’utilisation des 8M€ excédentaires, qui représentent une marge de manœuvre substantielle dont dispose la présidence pour mettre en œuvre sa politique. Après la classique invocation de la “fongibilité asymétrique” et sa réfutation factuelle, il est acté que cette marge de manœuvre sera utilisée à “l’investissement” (p. 15). Ces investissements sont essentiellement axés sur la visibilité et la valorisation.

Il est ensuite proposé par le VP Finances de réduire les frais de déplacement, de restauration et de représentation, notamment en cessant de voyager en 1ère (p. 16).

Notre proposition de travailler à limiter la charge que représentent les réponses aux appels à projet est évacuée par la VP Recherche, qui “considère que rédiger un projet pour obtenir des financements ANR organise le travail et permet  de  réfléchir  aux  étapes  suivantes et  d’avoir  un  rayonnement  national  important.  Se  faire connaître  auprès  des  experts  nationaux  est  un  point  non  négligeable  pour l’avancée  des  travaux  et bénéficier d’une reconnaissance”  (p. 17).

Le nouveau pôle étudiant entrepreneur est présenté comme une voie d’insertion professionnelle par la création d’entreprise (p. 17).

Sont ensuite discutés les différents prêts bancaires qui permettront de dépenser dans le mandat actuel la totalité de la dotation Plan Campus qui nous a été attribuée pour les deux prochaines décennies (pp. 17 et 18). Il n’y a pas de visibilité sur la manière dont l’université pourra faire face aux remboursements d’emprunts et au GER (Gros Entretien Renouvellement), pas plus que sur le coût total des travaux engagés (p. 19).

Nous proposons de réintégrer l’expression “mission cœur de métier”, qui apparaissait dans les articles 6 et 18 de la LOB 2016, et faisait même l’objet de toute la section II-4, et a totalement disparu de la LOB 2017. Cette proposition est initialement refusée au motif que le VP Finances “indique ne pas l’avoir trouvée [dans la LOB 2016] avec le moteur de recherche”, puis ajoutée en préambule à la condition que “recherche et formation” soient accompagnées de “l’insertion professionnelle et de la diffusion de la culture scientifique” (pp. 20 et 21).

Enfin, notre proposition d’auditer l’IDIP et le PUI avant leur pérennisation est également refusée, au motif qu’il s’agit “[d’]une décision politique, qui relève d’une efficacité avérée” (p. 20).

S’ensuit une discussion sur notre proposition de voter séparément les amendements que nous avons préparés pour permettre aux conseils de discuter et décider réellement des orientations budgétaires de l’université (p. 21). Cette proposition est refusée au motif que le président “ne prendra sans doute pas l’argent au même endroit que les élus « Alternative 2017 »” (p. 22) et que “ces propositions ne sont pas des propositions de reformulation, mais de changement d’orientation politique” (p. 23).

La LOB est adoptée par les membres du CA à 27 voix pour et 10 contre.

Communiqué: Congrès d’orientation budgétaire

Lors du Congrès de l’Université de Strasbourg du 27 juin 2017, le débat d’orientation budgétaire s’est achevé avec l’adoption de la lettre d’orientation budgétaire (LOB) pour l’année 2018. Il s’agit de la première étape de l’élaboration du budget de l’université.

Les élus de la liste Alternative se félicitent que leurs questions et propositions formulées en amont aient pu servir de base à la discussion. Malheureusement, aucune amélioration significative n’a pu être apportée à la LOB. La présidence de l’université ayant imposé un vote global de la LOB, les administrateurs n’ont pas pu se prononcer sur chacun des nombreux choix opérés par l’équipe de direction.

Tous les administrateurs partagent l’objectif d’équilibre budgétaire et reconnaissent les contraintes budgétaires. Pourtant, pour la troisième année consécutive, notre université a vu son exercice précédent se clôturer avec un résultat positif de 8 millions d’euros grâce aux économies qui nous sont demandées. Des marges de manœuvre supplémentaires sont en plus dégagées grâce au renouvellement de l’initiative d’excellence (IdEx) ou encore aux nombreux emprunts auxquels il a été décidé de recourir.

Ces marges de manœuvre sont utilisées pour développer ou pérenniser de nombreux projets. La LOB cite notamment : EUCOR, GECT, LIA, GDRI, UMI, Maison de la Donnée, AlsaCalcul, I2MT, A2S, AOC, PEPITE-ETENA, Entrepreneurship beyond borders, label Marianne, ISIS Data-center, Studium, Maison des personnels, G2EI Descartes, Planétarium, EOLE, IDIP… Auxquels s’ajoutent les projets du PPI (Plan pluriannuel d’Investissement) votés la séance précédente.

En regard de ces investissements massifs, et parfois risqués, alors que le nombre d’étudiants ne cesse d’augmenter, et que la sélection se prépare activement, les élus Alternative 2017 déplorent qu’il ait été acté que :

  • “le nombre total de recrutements d’enseignants-chercheurs et d’enseignants prévu en 2018 ne doit pas excéder celui de 2017” (article 11) ;

  • “le volume global des dotations en heures complémentaires sera stabilisé” (article 16) ;

  • “le renouvellement pédagogique [sera soutenu] par le biais d’une utilisation plus dynamique des outils numériques à moyen constant” (article 41) ;

  • “un effort particulier sera fait pour doter au plus juste le fonctionnement des unités.” (article 25).

Le refus d’une mention, que nous avons proposée au titre des grandes orientations, du soutien des conditions d’étude, du budget des formations et des laboratoires, ainsi que des recrutements, est symptomatique d’une politique qui vise la visibilité et la valorisation au détriment de nos missions fondamentales. L’orientation prise est ainsi tournée vers des investissements risqués dans le numérique et l’immobilier, bien plus que vers l’investissement humain dont notre Université a prioritairement besoin.

La recherche de l’équilibre budgétaire global ne doit pas masquer des orientations budgétaires aussi déséquilibrées. Les élus Alternative 2017 regrettent que la lettre d’orientation budgétaire n’ait pas été plus ambitieuse pour défendre, renforcer et pérenniser ce qui constitue le cœur de métier de l’Université.

Les membres du congrès élus sur les listes Alternative 2017.

CA du 04/04/2017

Suivi de carrière, charges d’enseignement et sélection en Masters

  • Nombre de points soumis à discussion : 3 (12)
  • Nombre de points remontés à l’initiative des administrateurs : 4 (10)
  • Nombre de points non soumis à discussion : 13 (60)
  • Nombre de décisions : 0 (0)

Les points non soumis à discussion sont approuvés en bloc par un seul vote. Entre parenthèses se trouve le décompte depuis la constitution de ce CA. Le décompte du nombre de décisions n’inclut pas les approbations sans amendement de propositions soumises au conseil.

Points d’information

2.1 Point de situation Université Franco-Azerbaïdjanaise (UFAZ) (pp. 5 à 7)

2.2 Suivi de carrière des enseignants-chercheurs (pp. 8 à 11)

D’après Mme DEMON « Les exemples d’avis restitués aux établissements qu’elle a pu obtenir montrent qu’il s’agit d’avis généraux tels que veiller à ne pas trop surcharger le collègue avec des responsabilités collectives afin que cela ne nuise pas à son activité de recherche ou encourager le collègue à prendre des responsabilités collectives. » Considérant ainsi que les EC ne sont pas capables d’évaluer par eux-mêmes leurs engagements, sans pour autant apporter de réponse concrète aux difficultés qu’ils rencontrent dans ces engagements.

LE PRÉSIDENT fait remarquer que « la visée de ce dispositif n’est pas une modulation de service. De plus, cette dernière supposerait une telle remise en cause de la manière d’évaluer que ce n’est pas au travers d’une telle réglementation qu’elle pourrait être mise en place. »

Ce qui n’est pas sans faire écho à la proposition de la CPU : « Il semble nécessaire de modifier le statut des enseignant-e-s-chercheur-e-s concernant la durée et le calcul du temps de travail. La référence aux 1607 heures annuelles, traduites pour la part enseignement en 192 heures équivalent TD de présentiel, n’est plus adaptée […]. Il s’impose de donner des moyens réglementaires plus souples aux établissements pour […] l’individualisation des parcours, et cela implique de revoir la façon de comptabiliser le service des enseignant-e-s chercheur-e-s. »

Tout risque de modulation de service semble donc écarté, par la suppression pure et simple des services.

Quant aux dossiers des sections CNU qui n’étudieront pas les dossiers :
Mme DEMONT « ne peut lui donner que la réponse du ministère, qui est que les dossiers doivent être déposés indépendamment des différentes sections CNU.  Le groupe de travail devra se saisir de la question des dossiers qui ne seront pas analysés par les sections CNU, en prenant en compte aussi le caractère confidentiel des rapports et le fait qu’ils doivent être examinés par une instance externe. »

Et malgré les nombreux risques et dysfonctionnements, M. LE PRÉSIDENT « constate que ce débat montre que le système ne fonctionne pas et que la plupart le trouvent inadapté. Toutefois, l’université ne peut pas prendre une position collective au nom des enseignants-chercheurs […] »

Points soumis à discussion  

3.1 Suivi de la charge d’enseignement et maîtrise des heures complémentaires (pp. 11 à 16)

Le calcul du COF (Coût de l’Offre de Formation p. 114 du document de ce point) montre une baisse annuelle de 2.2 % des heures TD par étudiant inscrit. Par ailleurs, la courbe des dotations (en rouge)/consommations (en kaki) (p. 121 du document de ce point) montre l’évolution des moyens alloués à l’enseignement par l’Université.

De 2009 à 2011, la baisse constante de ces moyens a mené à la disparition de la marge entre moyens et besoins, c’est-à-dire de la capacité d’innovation pédagogique sur moyens récurrents. De 2011 à 2012, cette baisse se poursuit et entaille le nombre d’heures dispensées aux étudiants. Suite à quoi la dotation reste constante, malgré l’augmentation du nombre d’étudiants.

« Le potentiel a baissé au cours des années 2011, 2012 et 2013 suite à des gels de poste ; la charge d’enseignement devant être assurée, le volume des heures complémentaires a augmenté. » (p.14)

Cette compensation a aujourd’hui atteint son plafond, après une augmentation de 34 %. LE PRÉSIDENT « met en exergue que l’université a tout fait ces dernières années pour éviter le tirage au sort […]. Il n’a cependant pas de solution si cela va déborder vraiment. » (p.14)

Points remontés

4.3.1 Accès en master – Mesures transitoires (p. 16)

Cette mesure semble une solution pour gérer le débordement suite aux décisions relatives aux moyens que l’Université attribue à l’enseignement.

4.4 Direction du Patrimoine Immobilier : dossier d’expertise Patio (pp.17 à 21)

Où il est question de plus en plus précisément de la dévolution du patrimoine.

Points divers

Communication du rapport de la Cour des comptes (p. 22)

Une discussion s’engage sur ce rapport qui n’est ni confidentiel ni public, et qui n’a toujours pas été transmis aux administrateurs malgré l’engagement pris dès les premiers CA.

CA du 28/02/2017

Comptes financiers et sélection en Master

  • Nombre de points soumis à discussion : 3 (9)
  • Nombre de points remontés à l’initiative des administrateurs : 4 (6)
  • Nombre de points non soumis à discussion : 26 (47)
  • Nombre de décisions : 0 (0)

Les points non soumis à discussion sont approuvés en bloc par un seul vote. Entre parenthèses se trouve le décompte depuis la constitution de ce CA. Le décompte du nombre de décisions n’inclut pas les approbations sans amendement de propositions soumises au conseil.

Documents en ligne : documents et PV.

Points soumis à discussion

3.1 Désignation de membres du Conseil d’Administration dans différentes commissions – complément (pp. 5 à 6)

Le 10/02/2017, nous avons officiellement demandé l’ajout à l’ordre du jour de la conception d’un protocole de constitution des commissions. Il nous avait été refusé, car « il appartient à chacune des commissions, dès lors qu’elles auront été constituées, de se saisir de la question de leur composition et de faire remonter à l’équipe présidentielle d’éventuelles propositions d’évolution, qui pourront le cas échéant faire l’objet d’un examen par le conseil d’administration. »

Suite aux échecs successifs des votes de la séance précédente, il reste encore des sièges à pourvoir au conseil documentaire et au CA de la BNU. Un des candidats est le frère jumeau d’un élu présent. Il est élu. Un vote échoue de nouveau, et un tirage au sort est improvisé.

Une discussion s’engage pour savoir comment produire un protocole de constitution des commissions plus efficace, a priori en saisissant la commission règlements et statuts.

  1. le président ne considère pas que le protocole actuel soit inefficace, et explique que le conseil d’administration ne peut pas saisir la commission règlement et statuts et que les commissions ne peuvent pas non plus s’autosaisir. Seuls les composantes, laboratoires ou commissions peuvent saisir la commission règlement et statuts.

Il apparaît donc qu’il est impossible pour les administrateurs de prendre ce type d’initiative.

3.2 Compte financier 2016 – Rapport des commissaires aux comptes – Vote du compte financier et de l’affectation du résultat (pp. 6 à 12)

Ce qui a été discuté

Une présentation est faite du compte financier (pp. 6 à 8), suivie de la lecture du rapport de la commission des finances et de la présentation de l’opinion des commissaires aux comptes (p. 9). Nos élus demandent des précisions sur les « modalités orthogonales » de comptabilisation de l’opération Campus et sur le contentieux fiscal sur les installations nucléaires, puis signalent une erreur dans la décision d’affectation des résultats de fonctionnement de l’UOH (pp 9 à 10).

S’en suit une discussion pour savoir quand les comptes financiers seront mis en perspective avec la Lettre d’Orientation Budgétaire (LOB). Tacitement, ce travail est utile, mais trop compliqué. Nos élus proposent de présenter les résultats de ce travail puisqu’ils l’ont fait. En particulier, le point principal de la LOB 2017 est la préservation du « cœur de métier ». Pourtant, on peut observer que les dépenses « cœur de métier » diminuent : +1 % masse salariale / +3 % étudiant, -2 % HeTD par étudiant (p. 114), taux d’exécution des composantes et labo particulièrement faibles (p. 4), -4.5 % achats de fourniture enseignement et recherche (p41), -10 % colloques, -5 % frais de mission (p. 71) ; alors que des dépenses hors « cœur de métier » augmentent sensiblement : +15 % publicité, +7 % réception (p. 71).

L’urgence empêche cette présentation, et les quelques arguments avancés sont discrédités sur une base technique, sans lecture politique. Il apparaît cependant que ces mouvements budgétaires échappent aux décisions de la présidence, mais rien ne sera fait pour les identifier et les comprendre (pp 10. à 11).

Ce que nous aurions voulu discuter

L’organisation du travail des conseils et commissions sur les questions financières, selon deux axes :

  • Calendrier : La commission des finances s’est réunie le 27/02 pour produire un rapport présenté le 28/02, pour pouvoir envoyer les comptes au ministère le 29/02. Ce calendrier ne permet aucun travail sérieux sur les documents : Compte financier (512 pages), Rapport Annuel de Performance (RAPé, 60 pages), Rapport de gestion (148 pages), Comptes annuels (36 pages), reçus une semaine avant le conseil.
    Il est indispensable que le CA puisse établir lui-même un calendrier annuel lui permettant d’exercer réellement sa responsabilité en matière budgétaire.
  • Modalités : L’outil principal d’administration du CA en matière budgétaire est la Lettre d’Orientation Budgétaire (LOB). Mais une fois la LOB adoptée en Congrès, elle n’est plus utilisée pour éclairer les aspects budgétaires en CA. De plus, la LOB n’est pas construite pour permettre cet éclairage.
    Il est indispensable que la LOB soit la grille de présentation systématique de tous les points budgétaires en CA, et donc qu’elle soit construite dans cet objectif.
  • Objectif : Les élus faisant une entière confiance aux services financiers, l’accent ne doit plus être sur le contrôle de la bonne exécution des comptes, mais sur les mouvements budgétaires qui échappent aux décisions politiques, particulièrement en ce qui concerne les missions « cœur de métier ».

Pourquoi cela n’a pas été possible

Plutôt que de discuter de comment on pouvait faire évoluer notre fonctionnement pour exercer nos responsabilités, on nous a expliqué le fonctionnement actuel sans le justifier ni le défendre. L’urgence a empêché cette discussion constructive en séance, la remplaçant par des informations sur lesquelles les élus n’avaient aucune prise.

3.2 Compte annuel 2016 de la fondation Presses universitaires de Strasbourg et affectation du résultat (pp. 12 à 13)

Points remontés

4.2.1 Dossier d’expertise du projet de restructuration de l’IPCB (pp. 13 à 15)

Ce chantier est idéal sur le papier, mais comporte des similitudes avec le chantier de géographie, qui connaît de nombreux dysfonctionnements.  « La présidence s’était alors engagée à tirer les leçons de ce chantier pour que les personnels et les étudiants ne soient plus exposés à de telles contraintes. »

Une discussion s’engage sur « l’accélération des programmes immobiliers et le nombre de chaises musicales à organiser dans les années à venir. »

4.2.3 Délégations du Conseil d’Administration au Président de l’Université (marchés publics) (pp. 15 à 16)

4.3 Direction générale des services : contrat d’objectifs et de moyens du CEIPI (pp. 16 à 17)

Le Contrat d’Objectifs et de Moyens (COM) du CEIPI est incomplet, notamment en ce qui concerne l’annexe financière (donc les moyens). Il présente comme projet stratégique un bilan de 2012 et comporte de nombreux problèmes de forme. En sus, il octroie une « autonomie de décision » au directeur du CEIPI en ce qui concerne le recrutement d’enseignants-chercheurs.

Malgré l’absence d’urgence, le CA a approuvé ce COM à 19 voix pour, 10 contre et 8 abstentions.

4.4.2 Dispositif de poursuite d’études et de sélection en master (pp. 18 à 20)

Dans ce point, qui initialement ne devait même pas être discuté, l’accès à tous les Masters de l’Université est contraint. Les capacités d’accueils sont fixées au plus proches du nombre d’étudiants actuels. Ainsi, “nous ressentirons vraiment l’effet de la réforme en 2018-2019, quand les étudiants en auront vraiment pris la mesure”, lorsque la montée des effectifs de Licence aura atteint les Masters.

Il s’agit d’un renoncement majeur à notre mission de formation de tous les étudiants. Aucun dispositif de suivi des effets de ces décisions n’est prévu.

Ce qui a été discuté

La discussion s’est concentrée sur un Master en particulier, le premier à connaître une contrainte concrète. La discussion se concentre exclusivement sur l’insertion professionnelle de ce Master, et pas sur les moyens nécessaires à l’accueil de tous les étudiants.

Ce qui nous aurions aimé discuter

  • le changement que représente la sélection à l’Université ;
  • les modalités concrètes de cette sélection, des risques associés et les moyens de les maîtriser ;
  • les moyens manquants pour accueillir tous les étudiants, et comment les dégager, en lien avec le point “comptes financiers” discuté précédemment.
  • la mise en oeuvre d’une étude prospective continue sur les effets de la sélection.

Pourquoi cela n’a pas été possible

Tout avait déjà été approuvé en CFVU, sans que le CA n’ait aucun retour sur les discussions qui y ont eu lieu. La place accordée à ce point par la présidence était sans rapport avec l’importance de l’enjeu : c’est un congrès exceptionnel qu’il aurait fallu convoquer.

CA du 31/01/2017

Constitution des commissions

  • Nombre de points soumis à discussion : 3 (6)
  • Nombre de points remontés à l’initiative des administrateurs : 1 (2)
  • Nombre de points non soumis à discussion : 8 (21)
  • Nombre de décisions : 0 (0)

Les points non soumis à discussion sont approuvés en bloc par un seul vote. Entre parenthèses se trouve le décompte depuis la constitution de ce CA. Le décompte du nombre de décisions n’inclut pas les approbations sans amendement de propositions soumises au conseil.

Documents en ligne : documents et PV.

Points soumis à discussion

3.1 Constitution des commissions (pp. 4 à 11)

Ce qui a été discuté

La constitution des commissions (commission des finances, commission des emplois…) qui préparent le travail des conseils centraux (CA, CR, CFVU…), s’est faite sans que les administrateurs n’aient les informations concernant les missions précises de chacune des commissions, la périodicité indicative de leurs réunions, leur composition et les règles de désignation de leurs membres.

Dans la plus grande confusion, le CA a réussi à désigner des membres, mais par désistement des candidatures concurrentes. Les votes ont massivement échoué, et il fallut improviser des tirages au sort. Deux élections ont même été reportées à la séance suivante. Une élection a de nouveau échoué à l’élection suivante.

Ce que nous aurions voulu discuter

Le périmètre et les missions des commissions, leur constitution, mode de constitution et leur fonctionnement, en particulier la manière de les saisir.

Pourquoi cela n’a pas été possible

  • Sans qu’elle ne soit justifiée, l’urgence commandait de constituer les commissions au plus vite.
  • L’objectif annoncé d’avoir des commissions aux proportions des statuts, corps et tendances des conseils est inatteignable.
  • Le nombre de sièges dans chaque commission a été défini à la création de l’Université et est devenu inadapté.
  • Le vote ne permet pas de garantir que toutes les tendances soient représentées, puisque les formations majoritaires peuvent facilement imposer de briguer la totalité des sièges.

Plus de trois heures ont été consacrées à ces constitutions, alors qu’une discussion d’une heure aurait permis de définir des modalités adaptées à nos besoins, sur la base des travaux que nous avions faits au préalable, mais qui n’ont pas été entendus en raison de l’urgence. Notre proposition aurait pourtant permis de réduire le temps de constitution à moins d’une demi-heure.

Nous avons proposé de travailler à la rédaction d’un protocole de constitution des commissions pour éviter que cela ne se reproduise, mais le président ne l’a pas jugé nécessaire.

3.2 Rapport 2016 du médiateur de l’Université (pp. 11 à 13)

3.3 Plan annuel d’intervention de l’audit interne pour 2016-2017 (pp. 13 à 16)

Points remontés ou discutés à l’initiative des administrateurs

4.9 Direction de la Recherche : avenant à la convention de subventionnement de la Fondation pour la Recherche en Chimie (pp. 16 à 19)

Ce qui a été discuté

L’Université débourse des moyens (100 k€) pour la fondation de chimie, alors que les fondations sont censées apporter des moyens à l’Université. La chimie, malgré ses nombreux Nobel, aurait du mal à lever des fonds. Ces moyens seront donc employés à l’embauche d’un « fund-raiser » dédié à la chimie, dans la perspective que son activité soit rentable à terme. Les « fund-raiser » actuels n’étant pas dédié à une discipline, c’est un précédent : certaines disciplines auront leur fund-raiser, d’autres non.

De plus, le système de fondations de l’Université est de plus en plus complexe, et il nous en sera fait présentation.

Ce que nous aurions voulu discuter

Les risques et opportunités d’un financement de l’ESR par des fondations. Le sens politique et l’efficacité économique de leur développement local.

Pourquoi cela n’a pas été possible

Les fondations sont des structures privées échappant au contrôle du conseil d’administration. Les chiffres ne nous sont pas donnés en détail, et sont toujours mélangés entre les trois fondations (Strasbourg, Chimie et UOH). Leur existence et financement sont présentés comme techniques et non pas politiques.

Point divers : Demande de la diffusion des documents des conseils à tous les personnels, de préférence en utilisant la plateforme de gestion électronique des documents (GED) récemment mise en place (p. 18).

Tacitement, l’ouverture des documents à tous les personnels n’est toujours pas claire, le président s’annonce pour l’ouverture la plus large, et pas seulement aux élus, mais « à tous les acteurs de l’université, c’est-à-dire une centaine de personnes ».

Point divers : Question sur l’accessibilité du Rapport de la Cour des comptes (p. 18).

Tacitement, ce rapport sera transmis aux administrateurs.

CA du 15/12/2016

Budget primitif 2017 et campagne d’emplois

  • Nombre de points soumis à discussion : 3 (3)
  • Nombre de points remontés à l’initiative des administrateurs : 1 (1)
  • Nombre de points non soumis à discussion : 13 (13)
  • Nombre de décisions : 0 (0)

Les points non soumis à discussion sont approuvés en bloc par un seul vote. Entre parenthèses se trouve le décompte depuis la constitution de ce CA. Le décompte du nombre de décisions n’inclut pas les approbations sans amendement de propositions soumises au conseil.

Documents en ligne : Procès Verbal et documents

Points soumis à discussion

  • 3.1 Budget primitif 2017 (pp. 5 à 13)
  • 3.2 Campagne d’emplois 2017 (pp. 13 à 20)

Comme vous le lirez dans le PV, la discussion de ces points par les administrateurs s’est heurtée aux difficultés suivantes :

  • Le calendrier contraint les administrateurs à approuver les documents sans délai, sans quoi l’université sera mise sous la tutelle du rectorat et aucun poste ne pourra être publié au concours.
  • La nouvelle équipe d’administrateurs n’a pas la compréhension des dossiers.
  • La modification substantielle des règles comptables (passage à la nouvelle Gestion Budgétaire et Comptable Publique – GBCP) pour le budget empêche toute comparaison avec les années précédentes.
  • L’absence d’information pour la campagne d’emploi, en particulier : la justification des arbitrages fait par le VP RH, les indicateurs utilisés pour rendre ces arbitrages, les documents stratégiques des composantes (voir PV du CTE, pp. 17 à 19), ainsi que les votes et comptes rendus de la commission des emplois et du CTE.

Points remontés ou discutés à l’initiative des administrateurs

  • 4.2.2.1 Création du Diplôme d’Université Aumoniers (Faculté de Théologie Catholique et Théologie Protestante) (pp. 20 à 22)

Extrait de l’exposé des motifs : “Le DU vise à donner une bonne connaissance des conditions d’exercice du métier d’aumônier dans le cadre laïc des établissements publics (hospitaliers, militaires et pénitentiaires) et à donner une formation théologique générale et appliquée aux thématiques rencontrées par les aumôniers dans leurs fonctions. Sur la base d’un tronc commun, deux spécialisations, catholique et protestante, sont proposées. A terme, chaque culte reconnu devrait bénéficier de sa propre spécialisation : bouddhiste, israélite, musulman, orthodoxe, témoins de Jéhovah, autres.

La discussion sur le fond du dossier n’a pas pu avoir lieu. Le président du CA a avancé les arguments suivants : même par un vote partagé, ce diplôme a déjà été approuvé par la CFVU (pp. 20 et 22), et il s’agit d’une commande de M. Valls, M. Cazeneuve et Mme. Vallaud-Belkacem (p. 21).

  • 4.7 Direction des relations internationales : Convention-cadre relative à l’Université franco-azerbaïdjanaise (UFAZ) (p. 23)

Des réserves ont été émises sur cette convention, étant donné le contexte politique sensible de l’Azerbaïdjan.

 

CA du 13/12/2016

Élection du président de l’Université de Strasbourg :
Procès Verbal

Cette élection s’est faite sur la base de l’audition faite en séance et des documents transmis par les candidats aux administrateurs en amont : CV et profession de foi d’Hélène Michel, déclaration de candidature de Michel Deneken.

Des engagements forts ont été pris par Michel Deneken :

  • Les administrateurs élus participeront aux comités de pilotage de l’IdEx (p. 5).
  • Les documents des trois conseils seront mis à disposition de l’ensemble des personnels (p. 5).
  • Un accès aux listes de diffusion des personnels et un espace d’expression dans L’Actu sera donné aux listes ayant des élus au Conseil d’Administration (p.6).
  • L’ensemble des membres du CA pourra délibérer de façon à déterminer les grandes orientations politiques de l’Université, et ne sera jamais mis devant le fait accompli (p. 6).

Elus CA Alternative 2017

Conseil d’Administration (CA)

Collège A : Professeurs et personnels assimilés

    Hélène Michel, PU en Sciences politiques

    Pierre Gilliot, DR en Optique, Nanotechnologie

Collège B : Autres enseignants chercheurs, enseignants et personnels assimilés

    Christine Vespa, MCF HDR en Mathématiques

    Franck Macrez, MCF HDR en Droit

    Laurence Rasseneur, MCF en STAPS (Physiologie)

    Julien Gossa, MCF en Informatique

    Anne Rubin, MCF en Rhéologie des surfaces de polymères vitreux confinés